
ESLADE Formations propose des formations OU des ateliers sur le thème de la Santé Mentale « GRANDE cause nationale 2025 » dans différents lieux (écoles, collèges, universités, entreprises…).
Valeur de confiance : Formatrice accréditée pour pouvoir réaliser ces formations.
Et si on savait aussi réagir face à une détresse psychique ?
- Devenir secouriste en Santé Mentale (PSSM) (INTRA/INTER).

Lorsqu’un collègue fait un malaise ou se blesse, notre premier réflexe est souvent d’intervenir rapidement, d’appeler les secours si nécessaire. Mais que faire lorsqu’un collègue, un ami ou un voisin semble fatigué, irritable, distant… qu’il s’isole ou ne participe plus comme avant aux échanges du quotidien ?
Ces changements de comportement peuvent être les signes d’un trouble psychique : anxiété, dépression, troubles liés à une addiction… Des réalités bien plus fréquentes qu’on ne l’imagine : 1 personne sur 4 sera concernée par une difficulté psychique au cours de sa vie.
Et pourtant, face à ce type de souffrance, nous hésitons souvent à agir. Par peur d’être maladroit, par crainte d’envahir l’intimité de l’autre, ou simplement parce que nous ne savons pas comment réagir.
C’est là qu’intervient la formation aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM). Elle permet à chacun d’acquérir des connaissances de base sur les troubles psychiques les plus courants, de repérer les signes de mal-être, d’adopter une écoute bienveillante et de savoir orienter vers les aides adaptées.
Car non, aller voir un psy ne veut pas dire qu’on est « fou ». Il existe aujourd’hui des approches efficaces et accessibles pour favoriser le rétablissement. Encore faut-il les connaître — et en parler.
En formant les citoyens aux premiers secours en santé mentale, on lutte aussi contre les idées reçues et la stigmatisation. On crée les conditions d’un environnement plus humain, plus attentif, et plus solidaire.
« Créé en Australie en 2000 par Betty Kitchener, éducatrice ayant souffert de troubles psychiques sévères, et Tony Jorm, professeur de médecine, ce programme propose à tous les citoyens une formation généraliste de sensibilisation et d’assistance en santé mentale.
Il est scientifiquement validé : l’ensemble des connaissances présentées dans la formation ont été sélectionnées en fonction de leur niveau de preuve et de consensus international, et elles sont régulièrement révisées. »
- N’hésitez pas à vous inscrire sur le catalogue de formations.
Pour information : Si vous avez des ressources inférieures au SMIC, vous pouvez sous-conditions bénéficier du fond solidaire mis en place par « PSSM France ».
- Demandez un atelier dans vos locaux – Prévention Santé Mentale

Une fresque pour parler de la santé mentale au travail : un outil ludique pour sensibiliser en entreprise mais également impactant.
Pour aller plus loin :
Les données récentes tirent la sonnette d’alarme : la santé mentale des salariés se détériore de manière préoccupante. D’après l’étude Great Place to Work publiée en janvier 2024, seuls 56 % des salariés considèrent être en bonne santé mentale, un chiffre en net recul par rapport aux années précédentes. Cette tendance confirme une réalité de plus en plus visible dans les entreprises : un mal-être diffus, mais bien réel. L’étude menée par Malakoff Humanis renforce ce constat, en révélant que les troubles psychologiques sont devenus la principale cause des arrêts de travail longue durée, devant les affections physiques comme les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques). Face à cette situation, il devient essentiel de faire de la santé mentale une priorité stratégique en entreprise. Le bien-être psychologique des collaborateurs ne peut plus être ignoré : il est au cœur de la performance collective et de la pérennité des organisations.
Un impact bien au-delà de l’individu :
Les troubles de la santé mentale ne concernent pas uniquement les personnes directement touchées : ils ont des répercussions concrètes sur l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise.
- Les arrêts de travail pour raisons psychologiques, de plus en plus fréquents, entraînent des absences prolongées qui désorganisent les équipes et pèsent sur la performance globale. À cela s’ajoute une baisse de productivité : les collaborateurs en souffrance peuvent rencontrer des difficultés de concentration, une fatigue persistante ou un désengagement progressif.
- Ce climat influence aussi la dynamique collective. L’absentéisme, les tensions relationnelles ou encore la surcharge ressentie par ceux qui restent peuvent créer un cercle vicieux de mal-être partagé.
- Investir dans la santé mentale, c’est donc aussi préserver l’efficacité, la cohésion et la résilience des équipes.
